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3 avril 2007

Dévoration

goya

Le devoir de toute une vie est de ne pas être dévoré

Clarice Lispector ( romancière brésilienne)

Dévorer ou être dévoré, telle est la question ! Le problème commence au berceau et dure jusqu’à…

On peut être dévoré par sa mère, son père, sa famille, ses amis, son patron, son amant, sa maîtresse, son mari, sa femme, sa belle mère, son beau père… bien sûr tout est affaire de distance, mais la distance ne s’improvise pas, elle se travaille ou (non exclusif) elle nous travaille, si nous nous autorisons à la travailler !

Et, au bout d’années d’ajustements, peut-être pourra-t-on enfin trouver la  « bonne » distance, celle qui  permet d’être congruent avec soi-même et avec les autres, sans peurs.

Nous sommes tous les enfants de Cronos* ; certains réussiront  à  se délivrer, d’autres non ! Pour finir, cette citation de Christian Bobin, qui pourrait parfaitement désigner ceux qui se sont laissé dévorer et risquent d'être perdus à jamais :

« Un fou c’est quelqu’un qui a laissé la folie prendre sa place. » 

* http://fr.wikipedia.org/wiki/Cronos 

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