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Presquevoix...
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28 février 2007

sagesse

Si tu ne sais pas par quel bout prendre un problème, coupes-en un bout ! (my husband said)

28 février 2007

Objet trouvé

Le 27 août 2003, il a été perdu dans un taxi parisien, une robe de mariée, blanche, longue, avec traîne… ( lu dans Libération du Samedi 24 février )

Pour quelle raison cette robe n’a-t-elle  jamais été réclamée au bureau des objets trouvés… ?

Hypothèses : *
1. Le chauffeur de taxi – allergique au mariage après quatre tentatives qui se sont toutes soldées par des échecs retentissants – s’est résolu à tuer la future mariée,  évitant  ainsi au futur mari, les déceptions qu’il avait lui-même connues. Le corps de la jeune femme a, quant à lui, été déposé à l’adresse indiquée par celle-ci en montant dans le taxi.
2. Dans l’affolement des préparatifs du mariage, cette robe a été oubliée dans un taxi par la future jeune mariée qui, croyant alors à un signe du destin, décida de ne pas assister à son mariage et  partit aux îles vierges le jour de la cérémonie…
3. Cette robe a été offerte par la future belle-mère mais, la future belle-fille, dépitée par cet achat qu’elle jugeait d’un goût exécrable,  a délibérément laissé la robe dans un taxi,  une semaine avant la cérémonie.
4. La mère de la future mariée, chargée d’aller  rechercher la robe de mariée chez le teinturier – la jeune femme y avait fait plusieurs tâches de sang lors du dernier essayage -  l’a oubliée dans un taxi. Le lecteur aura compris qu’il s’agit
d’un acte manqué ! Sans doute faut-il y voir le geste désespéré d’une mère qui n’accepte pas que sa fille devienne "femme".   

* la liste n’est bien sûr pas exhaustive et peut être complétée…

27 février 2007

A quoi ça sert la vie ?

la_vie

25 février 2007

Ça ne peut pas vous faire de mal !

Ça ne peut pas vous faire de mal !

Vendredi dernier, sans doute fatiguée par une journée qui avait mal commencé, j’ai dit à un élève : « faites-moi donc cet exercice, ça ne peut pas vous faire de bien ! » Quel magnifique lapsus* ! Je n’ai pas voulu l’analyser ensuite, de peur me faire du mal !

* Substitution d’un mot par un autre, imprévu, et qui serait un tour que nous joue notre inconscient pour lever la censure d’une pensée ou d’un désir.

24 février 2007

Depuis le lever terne...

Depuis le lever terne de ce jour tiède et trompeur, des nuages sombres, aux contours mal découpés, rôdaient sur la ville oppressée. La chaleur écrasait la poitrine de Maria qui, couchée sur son lit, passait une serviette humide sur son visage. Elle était nue, seule, à se tourmenter, son corps appelant sans cesse les caresses qui ne venaient plus, les mains douces de celui qui savait si bien apaiser.

Déjà un mois depuis la dernière lettre, un mois à imaginer le pire, à tenir coûte que coûte, à repousser les angoisses qui l’empêchaient de se lever pour débuter une journée qui serait identique aux autres, une journée d’attente, encore et toujours, une journée à guetter le facteur, une journée à nourrir la maisonnée, à être à l’écoute des autres, à s’abrutir de travail pour ne pas penser à lui. Où était-il ? Comment allait-il ? Les lettres passaient mal et arrivaient avec des semaines de retard, comment savoir s’il était mort ou toujours à se battre ? Son cœur à elle pourrait-il cesser de battre en même temps que le sien, si une balle ou un obus le fauchait comme tant d’autres ?

La sueur coulait en petites rigoles entre ses seins, ses cheveux roux et bouclés étaient humides et collaient sur ses tempes et sa nuque. D’une main lasse, elle les releva et les arrangea en soleil autour de sa tête. Il avait eu ce geste tendre dès leur première nuit, elle s’en souvenait encore si bien. Au loin, le tonnerre grondait, allait-il enfin pleuvoir ? Son cœur grondait aussi, à sa façon. Elle ne comprenait pas cette guerre qui emportait les hommes loin de leur foyer, elle n’acceptait pas la légitimité d’un conflit qu’elle jugeait inutile. Son radio-réveil s’enclencha et diffusa des informations qu’elle n’avait pas envie d’entendre alors sa main se posa sur l’appareil et l’éteignit. A ce moment, un éclair déchira l’air, le tonnerre roula par-dessus la ville et la pluie libératrice fut enfin lâchée. Violente, elle tapa sur le velux en un bruit sourd et terrifiant. Tommy se réveilla en hurlant, Maria enfila sa robe de chambre et se précipita dans la chambre de son fils, une nouvelle journée commençait, une journée comme les autres…ou presque.

24 février 2007

Concert pour toux et orchestre…

Hier, sortie au Théâtre des Arts… Au programme, Haydn, Mozart, Haendel et… toux, re-toux, raclages de gorges, éternuements, mouchages de nez… L’impression étrange d’assister à un concert dans un Sanatorium ! J’ai même craint, un instant, que le SAMU ne doive intervenir avant la fin du spectacle. Mais finalement, non ! Cela donne une idée de la moyenne d’âge de la population qui fréquente les concerts de musique classique au Théâtre des Arts !

Et quand ils seront tous morts ? Il n’y aura plus de public ?

23 février 2007

Et jour après jour, essayer d'oublier...

Hier : deux conflits avec des élèves, un avec mon fils, un coup de téléphone désagréable, une réunion ennuyeuse où les orateurs – mauvais - ont réussi très vite – mais je ne suis pas « bon public »  – à m’enlever tout désir d’écouter leurs discours – … Une journée banale en somme, que j’ai eu hâte d’oublier en me réfugiant, au plus vite, dans un « sommeil réparateur ».

La seule chose que ce sommeil répare, à vrai dire, c’est ma capacité à affronter le lendemain les mêmes conflits, les mêmes coups de téléphone et les mêmes réunions ennuyeuses... Mais pourquoi désespérer ? Je pourrais aussi ne rien  réparer du tout, et m’enfoncer dans les tréfonds d’une mélancolie qui aspirerait mon énergie ! Réjouissons-nous donc quand, jour après jour, munis de notre fil et de notre aiguille, nous arrivons à ravauder les béances que les contrariétés tissent dans la toile de notre vie…

22 février 2007

Apprendre sans effort*

Non, contrairement  à ce que la société de consommation et les livres aux titres accrocheurs veulent nous faire croire, on ne peut pas apprendre sans effort ! Cette « rumeur » tenace mine d’ailleurs l’Enseignement, les enseignants et les enseignés…

L’apprentissage est, hélas, un parcours long, semé d’embûches, de rechutes, mais quiconque le suit jusqu’au bout connaîtra « la terre promise »… car lorsque l’on a vraiment appris à apprendre, tout nouvel apprentissage s’éclaire à la lueur des apprentissages précédents, et le fait de connaître déjà le chemin rendra la marche moins difficile.

Une petite frustration immédiate n’est-elle pas préférable à une très grande frustration future ?

* lire l’article du Monde de l’éducation du mois de janvier 2007 « Etudier sans peine : gare aux publicités mensongères »

21 février 2007

Vide

Pourquoi vouloir toujours combler ce vide qui nous occupe ? Et si nous le laissions juste exister, prendre la place qui lui revient, sans peur de nous perdre en lui…

Give emptiness a chance !

« C’est dans la mesure où il n’y a rien à voir que les yeux commencent à s’ouvrir. » (Christian Bobin)

20 février 2007

Arlette L…

Dimanche à 20 h 45, sur la 5, dans l’émission « En deux mots », Gérard Miller analysait le discours d’Arlette Laguiller. Il s’est limité à souligner – les raccourcis sont plus faciles - qu’elle était non seulement la Belle au bois dormant qui se réveillait tous les 5 ans (avant elle le faisait tous les 7 ans), mais qu’elle était aussi la fille de Trotski et de Nounours ! Un certain art de la formule… Ce monsieur a certainement un grand talent pour détrôner les « idoles ». J’espère qu’il n’aura pas la langue de bois, dimanche prochain, lorsqu’il analysera le discours de Sarkozy !

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