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13 février 2007

M. Juppé plébiscite l’évaluation…

Dans le Monde de l’éducation de janvier 2007, M. Juppé, après avoir goûté les charmes d’une Université québécoise lors de son « exil », plébiscite l’évaluation des professeurs par les élèves ; lui-même a d’ailleurs obtenu une note excellente de la part de ses élèves québécois ! Il conclut son entretien en soulignant que cette forme d’évaluation, si elle était utilisée dans le système scolaire français, « réveillerait sans doute quelques collègues assoupis. »
Monsieur Juppé a de très bonnes idées, qu’il devrait d’ailleurs étendre au monde politique : députés, sénateurs et membres du gouvernement  pourraient être ainsi évalués – avec bienveillance - par des collèges de citoyens élus. M. Juppé ne peut manquer de reconnaître que cela donnerait certainement à nos hommes politiques, le nécessaire petit coup d’aiguillon, qui les sortirait de leur « assoupissement » !
Finis  les programmes oubliés aussitôt les élections achevées ! Et, « at last but not least », les hommes politiques seraient ainsi placés au même rang que nous, citoyens « ordinaires » qui, dans le cadre de notre travail, sommes souvent sommés, non seulement de rendre compte de nos actes, mais aussi d’atteindre les objectifs fixés en « concertation » avec nos supérieurs hiérarchiques…

Commentaires
A
Je crois que je vais lire les critères des appréciations des étudiants québecois.<br /> <br /> Et si un jugement flatteur autorisait l'enseignant concerné à se rendre ailleurs présenter ses idées comme un certain préfet (ou général, je ne sais plus et c'est pareil) avait été envoyé à Limoges ? serait-ce un compliment... ? <br /> <br /> Depuis Hitler et quelques autres tyrans, peu de gens avaient réussi à mettre plusieurs millions de citoyens dans la rue... Quelques propositions parfois pertinentes ne sauraient faire oublier les milliers d'heures de travail que cet individu maladroit a fait perdre aux travailleurs obligés par son arrogance et son manque de communication de perdre une partie de leur salaire ou de leur traitement pour les fonctionnaires et assimilés.<br /> <br /> L'exercice de la souveraineté ne coûte plus habituellement au citoyen le "prix du sang" mais lui coûte tout de même bien cher.
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