M. Juppé plébiscite l’évaluation…
Dans le Monde de l’éducation de janvier 2007, M. Juppé, après avoir goûté les charmes d’une Université québécoise lors de son « exil », plébiscite l’évaluation des professeurs par les élèves ; lui-même a d’ailleurs obtenu une note excellente de la part de ses élèves québécois ! Il conclut son entretien en soulignant que cette forme d’évaluation, si elle était utilisée dans le système scolaire français, « réveillerait sans doute quelques collègues assoupis. »
Monsieur Juppé a de très bonnes idées, qu’il devrait d’ailleurs étendre au monde politique : députés, sénateurs et membres du gouvernement pourraient être ainsi évalués – avec bienveillance - par des collèges de citoyens élus. M. Juppé ne peut manquer de reconnaître que cela donnerait certainement à nos hommes politiques, le nécessaire petit coup d’aiguillon, qui les sortirait de leur « assoupissement » !
Finis les programmes oubliés aussitôt les élections achevées ! Et, « at last but not least », les hommes politiques seraient ainsi placés au même rang que nous, citoyens « ordinaires » qui, dans le cadre de notre travail, sommes souvent sommés, non seulement de rendre compte de nos actes, mais aussi d’atteindre les objectifs fixés en « concertation » avec nos supérieurs hiérarchiques…